Jean 15.1
- Par Gladys Andrey
- Le 18/11/2013
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Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Une amie me rappelait tantôt ce verset et cela m'a amenée à la réflexion du pourquoi du comment de l'émondage.
Une expérience toute personnelle sur le terrain me fait penser à ceci:
Sans soin régulier, la vigne devient "sauvage"; sauvage pour moi signifiant sans limite, sans frein, sans forme.
On avait un seul pied de vigne contre le chalet du Monchalon au Pays d'Enhaut; à 1100 mètres, mais exposé plein soleil; étant néophyte, nous l'avons regardé pousser la première année, en ayant eu peur de couper les sarments; cela ne donna donc pas grand chose; de nombreuses petites grappes, de ci, de là, avec de tous petits grains amers et verts pour la plupart et bien du fouillis dans les ramifications; ensuite, pendant la deuxième période, on coupa seulement quelques sarments au troisième nœud pour qu'il y ait plus de sève en circulation, mais on ne s'occupa pas des grappes; cela donna du "plus bon", mais le résultat n'était pas fameux; puis vint une personne s'y connaissant, qui nous a dit comment s'y prendre; alors tout fut "fameux" à la troisième année: les sarments furent coupés au deuxième noeud, voire au premier pour certains embranchements, afin de lui donner forme et force et au fur et à mesure de la formation de la grappe, on retirait des grains en devenir afin de donner la place à ceux restant: la récolte fut "enfin" bonne et les raisins très gros, bien formés, avec un goût de miel et de belle couleur jaune doré; on à pu donner une petite corbeille d'osier de ce trésor de la nature à nos voisins après en avoir gardé quelques grappes pour nous.
Je me rappelle donc avec bonheur que je suis encré (et encré dans le livre de vie) en portant le sceau de l'agneau qu'est Jésus-Christ, le cep sur lequel ma vie est greffée, et qu'ainsi j'arriverai toujours à bon port, par grâce, puisqu'il est avec moi tous les jours de ma vie.
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