façon puzzle

Façon puzzle, célèbre réplique de Bernard Blier dans un dialogue d’Audiard !

 

Autrement dit : la parabole du puzzle.

Je ne sais pas si vous commencez par les bords ou un coin et en continuant par le haut ou par le bas, voire en son milieu, selon le motif le plus facilement repérable, ou encore dans les bords ou en son centre ?

En tous les cas, on se rapproche pour se rendre compte de la forme de la pièce manquante ; on fixe la forme du vide pour savoir ce qu’il faut chercher ; ensuite, on prend un morceau de puzzle qu’on pense être celui qui manque, mais on s’énerve un peu, parce qu’on en met juste un qui ne va pas là.

On en prend un autre que l’on tourne, retourne, re-retourne ; tiens, on va mettre celui-là là, cependant, on s’aperçoit – avec bonheur cependant - qu’il va droit à côté. Avec bonheur, parce qu’on lui a, en définitif, trouvé quand même sa place.

Ensuite, on remet l’ouvrage sur le métier, si on peut le dire ainsi. On le regarde de près, de très près : on cherche les petits, gros, moyens. On défie les lois de la pesanteur sans s’en rendre compte, parce qu’on sait bien qu’il faut boucher tous les trous.

Mais comme on a regardé que d’un côté, cela va bien effectivement, mais maille à l’opposé. On n’y arrive donc pas, alors, on essaie de les assembler à plusieurs en dehors du cadre, pour faire un ensemble, parce que lorsqu’une pièce pourra être mise, toutes les autres suivront.

On sculpte le moindre trait, courbe, couleur, ombre, forme, pour s’y retrouver. On en arrive à compter le nombre de doigts du modèle, comme si on ne savait pas combien on en a par main.

Lorsqu’on n’y arrive pas en tout premier, on se réfère au modèle sur le carton pour y retrouver ses petits. Ici, c’et le haut, là, le bas, et le côté. Ici, il y a une zone d’ombre, là pas du tout, ici, c’est flou, là les couleurs sont nettes.

Et lorsqu’en finalité, on ne s’y retrouve plus du tout, on prend une pièce après l’autre pour trouver.

Et on s’aperçoit même certaines fois et tout à coup - ce qui n’avait pas été une évidence jusqu’à présent, puisqu’on se focalisait juste sur une partie de l’image - que l’ouvrage est la tête en bas. M’enfin.

En plus, pour peu qu’on ait pris un modèle compliqué, {et on ne parle pas du nombre de pièces, ni de ceux qui sont ronds} on y regarde à deux fois avant de pouvoir continuer. On se dit qu’on ne reprendra plus le référent, parce ça y est, on a tout vu, tout enregistré. On continue sans donc se référer au croquis.

Ensuife, perdant patience, on y re-regarde à nouveau.

Et voilà qu’en finalité, il nous manque une pièce.

Cette parabole du puzzle me fait penser à ceci concernant ma relation avec le Seigneur.

La brebis perdue : la pièce manquante. Mais Dieu finit toujours l’ouvrage qu’il a commencé et son plan pour nous se fera immuablement, immanquablement, admirablement.

Se référer au modèle. Oui, toujours, et c’est notre Seigneur et Sauveur, messie universel, seul Dieu fait homme : Jésus(Yeshoua).

Ne pas regarder que d’un côté ou de tous les côtés, parce que cela perd. Mais tracer droit sur le chemin que le Seigneur a prévu pour nous.

Ne pas se focaliser sur un seul endroit. Mais voir la vue d’ensemble, comme Dieu le fait, en regardant aux choses d’en haut. Cela favorise le visuel et permet d’avoir du recul, celui nécessaire, et permet de se rendre compte également de la beauté de l’ensemble et de savoir que tous en font partie {prenante et agissante par le St-Esprit}, car sans nous, le puzzle ne peut être achevé. Et le désir de l’Eternel est que tous soient sauvés.

S’assembler à plusieurs, mais pas en dehors du cadre, parce que cela ne permet pas de finir l’ensemble.

Ne pas s’appesantir sur l’envers du décor, mais sur son bon côté, comme le Seigneur nous promet que nos péchés deviendront blanc comme la neige et ce à toute saison de vie.

Sculpter le moindre trait, courbe, couleur, ombre, forme, comme on étudie la parole quotidiennement pour y trouver des garde-fous, des directives, des conseils, la connaissance du Père, le don du Fils et la consolation de l’Esprit.

En résumé : il y a ce puzzle multicolore de ma famille spirituelle qui, de par l'unité du St-Esprit, forme un paysage merveilleux, créé par le Seigneur lui-même.

On peut en être les bords - quoique, puisqu'il y a des puzzles ronds maintenant -ou le milieu, mais l'essentiel en est l'ensemble et la finitude.

Et quand on sait qu'il fait tout à la perfection, on ne peut que dire amen.

 

Une rencontre changeant déjà le présent et rejoignant l’espérance de l’éternité.

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